• PARENTS, soyez vigileants !

     

    Tout est question de bon sens :

    Mettre le contrôle parental sur votre ordinateur est la moindre des précautions
    et surveillez vos enfants lorsqu'ils sont sur Internet.
    mettez un mot de passe pour qu'il ne surfe pas lorsque vous êtes absent.
    Le plus simple est de mettre l'ordinateur à la vue de tous, dans le salon.
    Ne jamais laisser un enfant avec un ordinateur dans sa chambre. 
    Regardez dans l'historique de navigation si vous avez des doutes (petite étoile des favoris et cliquer sur l'onglet historique).

     

    Les jeunes face à la pornographie

    Dans une société marquée par la pornographie, les jeunes sont confrontés de plus en plus tôt à une vision crue et violente de la sexualité.  Selon une étude de l'INSERM de 2005, 61 % des garçons de 14 ans ont déjà vu un film porno, à la télévision ou sur Internet ; 80 % des garçons et 45 % des filles ont regardé des images pornographiques durant les douze mois précédant l'enquête.

    La pornographie devient pour eux la référence et influe sur leurs comportements face à la sexualité. Comme l'explique le psychothérapeute Guy Hénaut, « une importante proportion de la pornographie légale exploite ouvertement les thèmes de l'humiliation de la femme, du viol et de la torture. Elle cautionne aux yeux des jeunes la violence sexuelle. Car pour l'adolescent, c'est la société des adultes qui, en représentant légalement et ouvertement une telle violence et en la commercialisant comme divertissement, la déclare respectable et légitime »

    Les conséquences sont alarmantes. De nouvelles formes de délinquances ou de « jeux » limites deviennent des pratiques courantes : les « tournantes », les viols collectifs, le sexting. Le recours à la prostitution ou au sexe comme monnaie d'échange est devenu banalisé : de jeunes garçons et filles vendent du sexe pour quelques vêtements à la mode, un téléphone portable ; une affaire récente survenue en Suisse révélait que de jeunes mineures pratiquaient la fellation dans le but d'intégrer un groupe, tel un rite de passage.

     

    Lecture (site psychologies.com) :

    http://www.psychologies.com/Famille/Ados/Sexualite-des-ados/Articles-et-Dossiers/Ado-et-porno-des-liaisons-vraiment-dangereuses

     

    Voici d'autre part le résultat d'une étude :

    """Sur une classe de sixième, autrement dit des enfants de 11 ans, 60% des garçons et 30% des filles déclaraient l'an dernier avoir déjà visionné un film X. C'est l'inquiétant constat qu'a fait Denise Stagnara, auteur de nombreux ouvrages d'éducation sexuelle pour enfants dans sa dernière étude. Une précédente enquête, réalisée en 1995 par cette spécialiste en sciences de l'éducation, avait déjà fait sensation : elle avait découvert que, sur une classe de CM2 dans une école de province, la moitié des garçons et le quart des filles avaient déjà regardé un film porno... Non seulement le nombre d'adolescents regardant ces films ne cesse de croître, mais un autre phénomène est plus alarmant encore : la nature de leur «consom mation» change. De la simple curiosité de la première fois, beaucoup passeraient à un visionnage coutumier. Une autre étude, plus formelle, plus large (16 000 individus questionnés en France) et cette fois sur la population des 12-18 ans, révèle en effet qu'un tiers des garçons regardent de la pornographie «de manière habituelle». Chez les filles, la proportion est d'une sur cinquante. Plus largement, cette étude, dirigée par l'Espad (European School Survey Project on Alcohol and Other Drugs) et achevée fin décembre 2004, spécifie que 60% des adolescents questionnés avaient vu, dans l'année, au moins un de ces films. Des vidéos qu'ils regardent indifféremment à la télévision ou sur cassettes, mais davantage encore sur Internet. L'une des conclusions les plus alarmantes de cette enquête est le lien qu'elle établit entre les ados qui regardent des films X et ceux qui ont des conduites à risques (drogue, alcool, tabac, violence...). Et ce y compris dans les milieux dits «préservés», où la famille est unie, le niveau social correct et la scolarité ordinaire. «Il existe un lien non seulement bien réel mais important, note Marie Choquet, directrice de recherche à l'Inserm, qui a piloté le volet français de l'enquête Espad. Lequel des deux comportements induit l'autre ? On ne sait pas. Mais ce qui est sûr c'est que maintenant, grâce à cette enquête, on ne pourra plus dire que la pornographie est anodine.» Au-delà des dérives vers la violence, l'alcool ou la drogue, cette consommation de pornographie chez les ados n'est pas sans conséquence sur la fabrication de ces adultes en devenir, et donc celui de la société. «Le spectacle pornographique ramène les individus à leur animalité et installe une grande confusion entre fantasme et réalité, formatant ainsi la relation des garçons aux filles dans le sens de l'instrumentalisation, explique le docteur Aldo Naouri, pédiatre à la longue carrière qui a préfacé le très sérieux ouvrage du journaliste Jacques Henno (2). Dans ces conditions, comment voulez-vous forger une société de type humaniste quand ce genre de violence vient imprimer très tôt l'esprit des jeunes ?» Michela Marzano, chercheuse du CNRS et coauteur d'Alice au pays du porno (3), souligne elle aussi les dangers de cette normalisation qui fausse la représentation de l'amour chez les jeunes. «Ces films posent une sexualité très normée : l'homme est dominant, la femme dominée, réduite à un objet ou une marchandise, le tout en y mêlant de plus en plus de violence, analyse-t-elle. Les ados ont tendance à croire que toute cette mise en scène est la norme.» Pour cette philosophe, cela pose un sérieux problème de fond. «Il ne s'agit plus de faire la seule prévention contre la pornographie mais de retravailler l'éducation très en amont. De redéfinir les notions de désir, d'amour, de liberté de soi et de l'autre, de responsabilité, bref de les accompagner très tôt dans leur compréhension du monde.» C'est précisément l'inverse de ce que feraient certains parents qui, à en croire Denise Stagnara, choisissent de montrer des films X à leur progéniture au motif que c'est bien pour leur éducation sexuelle. «Dans le cadre de mes observations, je voyais des pères qui disaient leur en montrer de temps en temps, sûrs de leur rendre service !», s'étonne-t-elle encore. Heureusement, ce visionnage en famille reste marginal car «les ados regardent plutôt en groupe, entre copains»...

    Sources : Questions d'ados sur le sexe et l'amour, Dunod, janvier 2005. (2) Les Enfants face aux écrans, pornographie la vraie violence, Télémaque, octobre 2004. (3) Alice au pays du porno-Ados, leurs nouveaux imaginaires sexuels, avec Claude Rozier, Ramsay, décembre 2004. 


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  • lien vers le site internet :  http://astfronton.e-monsite.com/


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  • Le fonds social est destiné à faire face rapidement à des situations difficiles que peuvent connaître des familles de collégiens pour assumer les dépenses de scolarité de demi-pension et de vie scolaire. Cette aide exceptionnelle peut prendre la forme d’une aide financière directe ou de prestations en nature (frais de demi-pension ou d’internat, fournitures diverses, etc.).

    La décision d’attribution de l’aide relève du chef d’établissement après avis de la commission, présidée par lui et constituée par des membres de la communauté éducative, des délégués d’élèves et de parents d’élèves, si l’élève est scolarisé dans un collège public. L’instruction du dossier par la commission se fait dans le respect de l’anonymat de l’élève et de la famille.

    Cette commission instruit de façon anonyme les dossiers préparés par l’assistante sociale pour aider les familles en difficulté à mieux assurer la scolarité de leur enfant. Les membres de cette commission sont tenus au droit de réserve.

    • Composition

    Le chef d’établissement
    L’adjoint au chef d’établissement
    Le directeur de la SEGPA
    Le CPE
    Le gestionnaire
    L’assistante sociale
    2 représentants des personnels d’éducation
    2 représentants des parents d’élèves
    2 représentants des élèves

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  • Vos représentants au comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) :

    TABOTTA Laurence  06 30 93 60 63  ltabotta@orange.fr
    ALESSANDRINI véronique  06 07 68 60 49  veromaxou@wanadoo.fr
    DALTO Marie-Christine  06 03 13 76 16  mchristine.dalto@sfr.fr

     

     

    1 - Les missions  

    L’évolution de la société, la volonté de mieux faire partager les valeurs de solidarité, de respect mutuel et de laïcité nécessitent que soit résolument mise en place, poursuivie, ou renforcée une véritable éducation à la citoyenneté de tous les élèves, mobilisant l’ensemble des acteurs de la communauté scolaire. Cette exigence se traduit clairement dans les quatre missions définies à l’article 30-4 du décret du 30 août 1985 modifié. Ainsi le CESC : - contribue à l’éducation à la citoyenneté ; - prépare le plan de prévention de la violence ; - propose des actions pour aider les parents en difficultés et lutter contre l’exclusion ; - définit un programme d’éducation à la santé et à la sexualité et de prévention des comportements à risques. Le CESC constitue pour ces missions une instance de réflexion, d’observation et de veille qui conçoit, met en œuvre et évalue un projet éducatif en matière de prévention, d’éducation à la citoyenneté et à la santé, intégré au projet d’établissement. Cette démarche globale et fédératrice permet de donner plus de cohérence et de lisibilité à la politique de l’établissement. Ainsi, la dynamique du CESC vient renforcer efficacement le rôle éducatif de chaque collège, lycée, EREA.

    2 - Les domaines concernés

    L’acquisition des compétences sociales et civiques, déclinée à tous les niveaux de la scolarité dans le cadre des contenus disciplinaires, constitue l’un des piliers du Socle commun de connaissances et de compétences défini dans le décret n° 2006-830 du 11 juillet 2006. Le CESC doit ainsi viser à mieux préparer les élèves à l’apprentissage de la vie en société, à la construction d’attitudes et de comportements responsables vis-à-vis de soi, des autres et de l’environnement. Il est une instance qui fédère des démarches et différents types d’actions, coordonne leurs apports spécifiques et complémentaires pour une approche transversale de la citoyenneté. Il assure la préparation de leur mise en œuvre et la construction des partenariats nécessaires. Le CESC permet de mettre en cohérence différents dispositifs, visant tous un même objectif : préparer les élèves à agir, à vivre ensemble, dans le respect de l’égalité entre les femmes et les hommes (1), à opérer des choix et à exercer leur citoyenneté. C’est dans cette continuité éducative que doit être engagée une démarche permettant aux élèves de développer des comportements de responsabilité individuelle et sociale. Ainsi seront appréhendés, de manière globale, les parcours civiques (2), la formation aux premiers secours (3), l’éducation à la sécurité routière (4), à l’environnement pour un développement durable (5), à la défense (6) et l’éducation à la sécurité et aux risques (7). Afin de contribuer le plus efficacement possible à la construction de la citoyenneté des élèves, ces modalités d’action devront s’articuler avec les enseignements et les différents prolon gements de la vie scolaire : association sportive, foyer socio-éducatif, maison des lycéens... 2.1 Prévention de la violence Conformément aux dispositions prévues dans la circulaire n° 2006-125 du 16 août 2006 relative à la prévention et la lutte contre la violence en milieu scolaire, le CESC prépare, dans chaque établissement scolaire, un plan de prévention de la violence qui est ensuite adopté par le conseil d’administration. Il assure l’interface entre l’établissement scolaire et les dispositifs locaux existants en matière de sécurité et de coopé ration pour la prévention et la lutte contre la délinquance, notamment les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Le CESC concourt à l’élaboration du diagnostic de sécurité (8), qui vise à fournir les éléments d’information et de réflexion dans l’établissement scolaire pour prévenir des situations de violence, assurer le suivi des événements et organiser, le cas échéant, l’appui et l’aide aux victimes. À partir de ce constat, le CESC propose la stratégie à mettre en œuvre, les actions à engager au sein de l’établissement et les modalités d’évaluation. Les actions éducatives visant à prévenir les atteintes à l’intégrité physique et à la dignité de la personne, qu’elles soient liées à la protection de l’enfance, aux actes à caractère raciste ou antisémite (9), aux comportements sexistes et homophobes, aux violences sexuelles (10) ou encore aux pratiques de bizutage (11) doivent y trouver toute leur place. Le CESC assure l’interface entre l’établissement scolaire et les dispositifs locaux existants en matière de sécurité et de coopération pour la prévention et la lutte contre la délinquance, notamment les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), selon les dispositions prévues dans la circulaire n° 2006-125 du 16 août 2006 relative à la prévention et la lutte contre la violence en milieu scolaire. 2.2 Aide aux parents en difficultés et lutte contre l’exclusion Le renforcement du rôle des parents dans l’école est affirmé dans le décret n° 2006-935 du 28 juillet 2006. C’est dans ce cadre, qu’à partir de problématiques identifiées le CESC doit être en capacité, sans pour autant traiter de situations individuelles, de proposer aux parents des actions à même de les conforter dans leur rôle éducatif et leur permettre de mieux faire face aux difficultés qu’ils peuvent rencontrer avec la scolarité de leurs enfants (12). Les différents domaines d’action peuvent être les suivants : accueil des familles notamment lors de la première inscription, sensibilisation à l’assiduité, essentielle à la réussite scolaire et aux enjeux des enseignements, information sur l’importance d’une bonne hygiène de vie, accompagnement des parents pour une meilleure compréhension du système éducatif (règlement intérieur, lecture des bulletins, parcours sco laires, principe de la laïcité...), éventuel lement, organisation de cours d’alphabétisation... Ces actions s’inscrivent nécessairement dans une démarche partenariale, en lien avec les fédé rations de parents d’élèves et s’appuient, en tant que de besoin, sur les différents dispositifs existants, notamment dans le cadre de la politique de la ville ou des réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (REAAP). Lorsque l’établissement se situe dans le champ de l’éducation prioritaire (13), ces actions s’articulent nécessairement avec le projet de réseau et sont inscrites dans le “contrat ambition réussite” ou le contrat “d’objectifs scolaires”. Leur mise en cohérence est de la responsabilité du chef d’établissement, à la fois président du CESC et membre du comité exécutif du réseau “ambition réussite” ou du réseau “de réussite scolaire”. 2.3 Éducation à la santé et à la sexualité, et prévention des conduites à risques Dans chaque établissement scolaire, le CESC définit un programme d’éducation à la santé (14), à la sexualité (15) et de prévention des conduites à risques (16), notamment des conduites addictives. Les activités éducatives définies par le CESC doivent être adaptées en premier lieu aux attentes et aux besoins des élèves et plus largement aux enjeux actuels de santé publique et aux enjeux de société. Elles ont pour objectifs communs, la prévention, la responsabilité, le respect mutuel et la formation des jeunes à la vie sociale, qui rejoignent les objectifs de l’éducation à la citoyenneté. Elles visent à développer le plus tôt possible chez les élèves une réflexion destinée à favoriser l’adoption de comportements responsables au plan individuel et collectif. Le CESC veillera tout particulièrement au développement de ces comportements responsables en matière de prévention des infections sexuellement transmissibles dont le sida, et réfléchira, dans les lycées, à la manière pertinente d’installer un distributeur de préservatifs dans l’enceinte de l’établissement. Une circulaire qui précisera les caractéristiques de ces distributeurs sera prochainement diffusée. Une attention particulière devra également être portée au respect de l’application de la loi n° 91-32 du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme, dite loi Evin, et aux dispositions inscrites dans le décret n° 2006-1386 du 15 novembre 2006 fixant les conditions d’application de l’interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif à compter du 1er février 2007.

    3 - La méthodologie

    Dans un premier temps, le CESC s’appuie sur un diagnostic éducatif élaboré par l’équipe de direction qui comprend le chef d’établissement, son ou ses adjoints et le gestionnaire. Ce diagnostic prend en compte : - les données éducatives recueillies par des instances telles que le conseil pédagogique, les conseils de classes, la commission hygiène et sécurité (CHS) ; - les besoins et les attentes des élèves exprimés notamment dans les conseils des délégués pour la vie lycéenne (CVL) ; - les indicateurs et les observations fournis par les professeurs, les personnels d’éducation, de surveillance, d’orientation, de santé et sociaux, les personnels administratifs, techniques, ouvriers et de service ; - les informations données par les représentants des parents d’élèves, ou les partenaires extérieurs locaux : collectivités territoriales, police, gendarmerie, justice, associations... ; - le relevé de conclusions du diagnostic de sécurité en milieu scolaire. L’ensemble de ces indicateurs comporte des données par sexe, de manière à apporter des réponses pertinentes à la situation des filles et des garçons dans l’établissement scolaire (17). Il conviendra, dans le cadre du partage d’informations qu’implique ce diagnostic, d’être particulièrement attentif au respect des règles liées au secret professionnel. Dans un second temps, le CESC analyse ce diagnostic éducatif, le met en perspective, d’une part, avec le contexte local, en termes d’environnement et de ressources, et d’autre part, avec les orientations académiques et nationales. Dès lors, c’est à partir du diagnostic partagé et des objectifs spécifiques retenus, que le CESC met en place un programme d’actions cohérentes, qui s’inscrivent dans la durée et dans le parcours des élèves. Il fédère toutes les actions menées au sein de l’établissement, ainsi que celles des partenaires. Il vise à établir des liens entre ces actions, le contenu des enseignements et la vie scolaire. Ce programme est intégré au projet d’établissement et présenté au conseil d’administration. Il doit faire l’objet d’un débat au conseil de la vie lycéenne. Pour que ces actions s’inscrivent au mieux dans la dynamique de l’établissement et puissent avoir un réel impact, la plus grande place sera faite à une participation active de tous les membres de la communauté éducative. Il importe en particulier de solliciter la participation des élèves afin de développer leur auto nomie, leur prise d’initiative et leur responsabilisation pour une réelle éducation à la citoyenneté. De même, l’information de tous les parents sera entreprise très en amont des actions programmées. En fonction des besoins, le CESC peut envisager un plan de formation des personnels ou une formation locale pour mener à bien son projet.

    4 - La composition du CESC

    Le CESC, présidé par le chef d’établissement, s’inscrit dans le pilotage de l’établissement. Il comprend :
    - les personnels d’éducation, sociaux et de santé de l’établissement ; - des représentants des personnels enseignants, des parents et des élèves désignés par le chef d’établissement sur proposition des membres du conseil d’administration appartenant à leurs catégories respectives ; - les représentants de la commune et de la collectivité de rattachement au sein de ce conseil. Le chef d’établissement veillera à une composition équilibrée du CESC afin d’en garantir un fonctionnement efficace. Le nombre total des membres ainsi que celui des représentants de chaque catégorie de personnels représentés est validé par le conseil d’administration. Par ailleurs, compte tenu de la nature des problématiques traitées, le CESC peut associer à ses travaux les partenaires susceptibles de contribuer utilement à la politique éducative et de prévention de l’établissement, en particulier le correspondant police ou gendarmerie- sécurité de l’école, dans le respect des compétences et des rôles de chacun. Le CESC est réuni régulièrement à l’initiative du chef d’établissement ou à la demande du conseil d’administration.

    5 - L’organisation et le pilotage

    Le CESC est un dispositif propre à chaque établissement scolaire avec un pilotage adapté au plus près des réalités du terrain. Les recteurs et les inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale doivent prendre toute mesure utile pour que les CESC bénéficient des impulsions, relais, coordinations, et formations leur permettant d’assurer pleinement leurs missions. L’établissement La volonté et l’engagement du chef d’établissement sont déterminants pour la mise en œuvre et la dynamique du CESC. En liaison avec les membres du CESC, le chef d’établissement assure le pilotage, le suivi et l’évaluation des actions programmées. Il pourra déléguer la mise en œuvre de la programmation à différents chefs de projet, travaillant dans le cadre de groupes de projet et rendant compte périodiquement de l’état d’avancement des actions. Ce suivi permettra, si nécessaire, de les infléchir ou de les réajuster. Une communication interne dynamique et structurée est essentielle pour la réussite des projets. Elle permet de sensibiliser tous les membres de la communauté éducative et facilite ainsi les complémentarités. La lisibilité pour tous de l’ensemble des actions engagées permettra de les mutualiser et d’en optimiser les effets. Un bilan annuel de la programmation des actions sera présenté au conseil d’administration et fera l’objet d’une évaluation. Le bassin La mise en réseau des CESC garantit la cohérence et la nécessaire continuité d’une action éducative efficace sur un territoire de la maternelle au lycée, sans pour autant remettre en question les priorités définies dans le cadre de l’établissement à partir du diagnostic éducatif. Elle doit donc être privilégiée particulièrement dans l’éducation prioritaire et dans les zones rurales, à l’échelon d’un bassin de formation qui peut réunir par exemple un collège et les écoles primaires de son bassin de recrutement, ou encore un collège et un lycée. Ce niveau d’organisation territorial présente en outre l’intérêt de faciliter la mise en place de formations communes rapidement opération nelles. Pour une plus grande efficacité, ces formations seront prioritairement organisées sur site. Le département L’inspecteur d’académie, directeur des ser vices départementaux de l’éducation nationale, relaie et impulse la politique académique concernant la mise en œuvre des CESC du département. Il anime et coordonne le réseau des CESC au niveau des bassins de formation et associe les inspecteurs de l’éducation nationale pour la mise en réseau avec les écoles primaires. Il s’appuie sur le dispositif des CESC dans le cadre des partenariats qu’il est amené à établir au niveau départemental. Il désigne les personnes ressources en charge de la coordination au niveau départemental, lesquelles sont associées au groupe de pilotage académique. L’académie Dans la politique académique conduite par le recteur, le CESC s’inscrit dans le programme “Vie de l’élève” établi en application de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), et dans lequel prennent place l’éducation à la citoyenneté et la lutte contre la violence. Un groupe de pilotage rassemble les personnes ressources compétentes sur les différentes thématiques traitées par le CESC. Les représentants désignés par les inspecteurs d’académie y sont associés. Ce groupe de pilotage anime et coordonne le réseau des CESC. Il établit un bilan annuel d’activités. En outre, la présence du recteur ou de son représentant au sein du Groupement régional de santé publique (GRSP) permet d’articuler les actions liées à la santé des élèves avec celles engagées dans le cadre du programme régional de santé publique (PRSP). Je vous prie de bien vouloir vous assurer de la mise en place opérationnelle des CESC dans votre académie. Les missions qui leur sont dévolues concernent désormais la vie scolaire dans son ensemble et impliquent la communauté éducative ainsi que ses partenaires. Dès lors, tout doit être mis en œuvre pour que cette instance contribue efficacement au pilotage de chaque établissement scolaire du second degré et y apporte cohérence et lisibilité à la politique éducative. Cette circulaire annule et remplace la circulaire n° 98-108 du 1er juillet 1998, relative à la prévention des conduites à risques et au comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté.
    Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et par délégation, Le directeur général de l’enseignement scolaire Roland DEBBASCH

    Annexe

    (1) Convention interministérielle du 25 février 2000, relative à la promotion de l’égalité des filles et des garçons, des femmes et des hommes dans le système éducatif, renouvelée en mars 2006. (2) Note de service n° 2004-205 du 12 novembre 2004 relative à l’éducation à la citoyenneté : parcours civiques. (3) Décret n° 2006-41 du 11 janvier 2006 relatif à la sensibilisation à la prévention des risques, aux missions des services de secours, à la formation aux premiers secours et à l’enseignement des règles générales de sécurité ; circulaire d’application en date du 24 mai 2006. (4) Décret n° 93-204 du 12 février 1993 relatif à l’enseignement des règles de sécurité routière et délivrance du brevet de sécurité routière (en cours d’actualisation). Circulaire n° 2006-0054 du 6 avril 2006 relative à l’organisation des épreuves de sécurité routière. (5) Circulaire n° 2004-110 en date du 8 juillet 2004 relative à la généralisation de l’éducation à l’environnement pour un développement durable. (6) Circulaires n° 98-120 du 12 juin 1998 et n° 99-147 du 4 octobre 1999 relatives aux classes relais. (7) Circulaire n° 2002-119 du 29 mai 2002 relative à l’élaboration d’un plan particulier de mise en sûreté face aux risques majeurs. (8) Guide d’aide au diagnostic de sécurité en milieu scolaire : outil mis à disposition des établissements scolaires et de leurs partenaires de proximité. Protocole d’accord éducation nationale/ intérieur en date du 4 octobre 2004. (9) Circulaire n° 2004-163 du 13 septembre 2004 relative aux mesures visant à prévenir, signaler les actes à caractère raciste ou antisémite en milieu scolaire et sanctionner les infractions. (10) Circulaires n° 97-175 du 26 août 1997 relative aux instructions concernant les violences sexuelles, et n° 2001-044 du 15 mars 2001 relative à la lutte contre les violences sexuelles. (11) Circulaire n° 97-199 du 12 septembre 1998 et suivantes relatives aux instructions concernant le bizutage. (12) Décret n° 2006-935 du 28 juillet 2006 relatif aux parents d’élèves, aux associations de parents d’élèves, et aux représentants de parents d’élèves, et modifiant le code de l’éducation. (13) Circulaire n° 2006-058 du 30 mars 2006 fixant les principes et modalités de la politique de l’éducation prioritaire. (14) Circulaire n° 2003-210 du 1er décembre 2003, relative à la santé des élèves : programme quinquennal de prévention et d’éducation ; circulaire n° 2001-012 du 12 janvier 2001 relative aux orientations générales pour la politique de santé en faveur des élèves. (15) Code de l’éducation, article L. 312-16 et circulaire n° 2003-027 du17 février 2003 relative à l’éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées. (16) Code de l’éducation, article L. 312-18 - Plan gouvernemental de lutte contre les drogues illicites, le tabac et l’alcool, 2004-2008. (17) Circulaire du 8 mars 2000 relative à l’adaptation de l’appareil statistique de l’État pour améliorer la connaissance de la situation respective des femmes et des hommes.

     


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  • Principe

    Le conseil d'administration est l'assemblée regroupant des usagers de l'établissement qui prend les grandes décisions de la vie du collège.

    Rôle du conseil

    C'est l'organe de délibération et de décision des collèges.

    Il se réunit en séance ordinaire à l'initiative du chef d'établissement au moins 3 fois par an.

    Il peut être réuni en séance extraordinaire à la demande des autorités compétentes sur un ordre du jour déterminé.

    Composition du conseil

    Ce conseil, présidé par le chef d'établissement, comporte :

    • 30 membres pour les lycées et collèges de plus de 600 élèves,

    • 24 membres pour les collèges de moins de 600 élèves,

    dont :

    • 12 à 15 représentants du personnel travaillant dans l'établissement,

    • des représentants élus des parents d'élèves (7 en collège pour nous),

    • des représentants élus des élèves (2 ou 3 en collège selon sa taille),

    • 3 ou 4 représentants des élus locaux.

     

    Documents et décisions soumis au vote

    Le conseil d'administration adopte, sur le rapport du chef d'établissement :

    • le projet d'établissement,

    • le budget et le compte financier,

    • le règlement intérieur de l'établissement,

    • le plan de prévention de la violence préparé par le comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté,

    • les décisions qui relèvent de l'autonomie de l'établissement en matière pédagogique et éducative.

    Il établit chaque année un rapport sur le fonctionnement pédagogique de l'établissement et ses conditions matérielles de fonctionnement (mise en œuvre du projet d'établissement, des objectifs à atteindre et des résultats obtenus).

    Décisions soumises à l'accord du conseil d'administration

    Le conseil d'administration valide également :

    • les orientations relatives à la conduite du dialogue avec les parents d'élèves,

    • le programme de l'association sportive,

    • la programmation et les modalités de financement des voyages scolaires,

    • l'adhésion à tout groupement d'établissement ou la passation des conventions et des contrats dont l'établissement est signataire (à l'exception de certains marchés).

    Avis donnés par le conseil d'administration

    Le conseil d'administration donne également son avis sur :

    • les propositions de créations et suppressions de sections et options et de formations complémentaires d'initiative locale dans l'établissement,

    • les choix des manuels scolaires, des logiciels et des outils pédagogiques,

    • la modification proposée par le maire des heures d'entrée et de sortie de l'établissement.

     

    Droit à l'information et à la communication

    Pour l'exercice de leur mandat au conseil d'administration, les représentants des parents d'élèves sont destinataires des mêmes documents que les autres membres.

    Tout représentant des parents d'élèves doit pouvoir rendre compte des travaux du conseil d'administration où il siège, dans les conditions de diffusion définies en concertation entre le directeur d'établissement et les associations de parents d'élèves.

    En cas de désaccord sur leur modalité de diffusion ou en cas de non respect des principes notamment de la laïcité ou de la vie privée, l'autorité académique saisie (par l'association de parents d'élèves concernée ou par le chef d'établissement) dispose d'un délai de 7 jours pour se prononcer.

    À défaut de réponse dans ces délais, les documents sont diffusés dans les conditions initialement prévues.

    Les documents remis par les associations de parents d'élèves aux autres parents d'élèves sont distribués en nombre suffisant, sauf disposition contraire du conseil d'administration


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